11.11.2007

La tribu perdue (11/11)

Je suis dans une sorte de tunnel sombre. Un petit cour d'eau le traverse, avec de petits galets dans le fond. Je marche et quelqu'un me montre alors 3 jolies jeunes femmes au loin: elles me sont présentés comme étant des déesse de la fertilité dans une mythologie juive-africaine. Je les prend surtout pour des illuminées et je marche avec elles. Elles sont toutes euphorique. L'une d'elle me dit qu'elle communique avec les créatures animales. Je reste peu rassuré et lui fait part de mes doutes quand à éloigner les serpents qui pullulent dans le cour d'eau. Je suis tres peu rassuré, et il le semble en permanence marcher sur de petites créatures visqueuses, de petits lézards ou salamandres.

Le tunnel et le cour d'eau débouchent alors sur une ville en Afrique, une sorte de havre de paix oublié peuplé de juif. Il y a tout autour des bâtiments d'architectures coloniale et art-déco construit sur une énorme avenue, comme un village américain du far west. Tout y est très lumineux et fertile. Je m'engage dans cette rue. Je réalise que je connais les trois déesses: ce sont trois amies à moi. Je suis heureux de les revoir. J'apprend qu'un autre ami est considéré comme une sorte de dieu ou de roi dans le même village.
Les trois filles se lancent dans des numéros d'acrobatie dans le village, profitant du mobilier urbain. J'essaie de les suivre mais elles se moquent de moi, je ne suis en effet pas très agile. L'une d'elle me dit que j'ai beaucoup grossi, ce qui explique mes maigres performances. Vexé, je m'éloigne dans l'avenue. Elle semble interminable, et au fur et à mesure que je m'enfonce, le temps est de plus en plus sombres, les bâtiments de plus en plus menaçant. Il y a un tabac au loin, et je décide de faire demi-tour.
Je recroise mes trois amies qui se décident de m'expliquer leur art de déplacement. J'éssais de sauter sur un gros bloc de béton à la manière d'un crapaud. C'est assez drôle. Il y a un petit couple de vieux qui nous regardent. LEs trois filles m'assurent qu'elle me feront rentrer dans la communauté quand j'irai embrasser sauvagement le petit couple. Cette idée me dégoûte un peu.
Je remarque que sur les trottoirs, à coté de tous les casinos et autres bâtisses, il y a des sculptures d'animaux en grandeur nature, peinte, pour donner l'illusion du vrai. Je réalise que ce sont des animaux européens qui ne pourraient survivre à ces latitudes. Un paon à la tête arraché et une sorte de crâne en béton gît à ses cotés.

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