11.15.2007

La mairie de Biarritz

Je suis à Biarritz, dans un immense hall rococo qui est la mairie de Biarritz. Ma tante y est présente, ce sont en effet les élections. Elle est assez tendue, c'est le dernier tour et elle est troisième, non loin du second qui lui a fait un mauvais coup. Tout le monde attend dans le hall.
Transition, il y a deux japonais qui discutent dans un hors bord dans une scène en noir et blanc. C'est filmé de manière très mauvaise, un peu amateur des années 50; la voix de mon père me dit que dans le film il y a des incrustations de vieux films pour des raisons d'économie. Il me dit que le film incrusté est ici "les sept samurai". J'avoue douter de sa parole, car dans un film sur les samurais au moyen âge, il est peu probable qu'il y ai des hors bords.
L'attente recommence à la mairie de Biarritz. Elle semble même durer des heures.
Arrive les résultats. Le candidat le plus populaire n'a que 400 voies. Le maire sortant est également battu, ma tante devient maire de Biarritz. Nous ouvrons la grande porte qui donne sur la mer. J'y vais pour surfer. Je saute dans l'eau.
Mais les vagues sont gigantesques. Elle m'écrasent et m'emportent. Il y a un grand grillage au bout de la plage. Les vagues successivement m'y emportent. Je perds mon surf sous la violence des assauts. Les vagues dépassent maintenant le grillage, et je passe par dessus, pour me réfugier sur des cailloux en hauteur. Les vagues atteignent quand même cette hauteur et je m'enfuis.




INTERLUDE: Fond sombre. Le logo kinder apparaît, un enfant à l'air triste, presque en pleur. Un kinder surprise apparait. Il se liquefie dans son jouet, une sorte de petite benne verte avec des dents de vampire. La petite benne roule en direction de la bouche d'un adulte et y déverse son contenu.
"Kinder halloween, interdit aux enfants"

11.11.2007

La tribu perdue (11/11)

Je suis dans une sorte de tunnel sombre. Un petit cour d'eau le traverse, avec de petits galets dans le fond. Je marche et quelqu'un me montre alors 3 jolies jeunes femmes au loin: elles me sont présentés comme étant des déesse de la fertilité dans une mythologie juive-africaine. Je les prend surtout pour des illuminées et je marche avec elles. Elles sont toutes euphorique. L'une d'elle me dit qu'elle communique avec les créatures animales. Je reste peu rassuré et lui fait part de mes doutes quand à éloigner les serpents qui pullulent dans le cour d'eau. Je suis tres peu rassuré, et il le semble en permanence marcher sur de petites créatures visqueuses, de petits lézards ou salamandres.

Le tunnel et le cour d'eau débouchent alors sur une ville en Afrique, une sorte de havre de paix oublié peuplé de juif. Il y a tout autour des bâtiments d'architectures coloniale et art-déco construit sur une énorme avenue, comme un village américain du far west. Tout y est très lumineux et fertile. Je m'engage dans cette rue. Je réalise que je connais les trois déesses: ce sont trois amies à moi. Je suis heureux de les revoir. J'apprend qu'un autre ami est considéré comme une sorte de dieu ou de roi dans le même village.
Les trois filles se lancent dans des numéros d'acrobatie dans le village, profitant du mobilier urbain. J'essaie de les suivre mais elles se moquent de moi, je ne suis en effet pas très agile. L'une d'elle me dit que j'ai beaucoup grossi, ce qui explique mes maigres performances. Vexé, je m'éloigne dans l'avenue. Elle semble interminable, et au fur et à mesure que je m'enfonce, le temps est de plus en plus sombres, les bâtiments de plus en plus menaçant. Il y a un tabac au loin, et je décide de faire demi-tour.
Je recroise mes trois amies qui se décident de m'expliquer leur art de déplacement. J'éssais de sauter sur un gros bloc de béton à la manière d'un crapaud. C'est assez drôle. Il y a un petit couple de vieux qui nous regardent. LEs trois filles m'assurent qu'elle me feront rentrer dans la communauté quand j'irai embrasser sauvagement le petit couple. Cette idée me dégoûte un peu.
Je remarque que sur les trottoirs, à coté de tous les casinos et autres bâtisses, il y a des sculptures d'animaux en grandeur nature, peinte, pour donner l'illusion du vrai. Je réalise que ce sont des animaux européens qui ne pourraient survivre à ces latitudes. Un paon à la tête arraché et une sorte de crâne en béton gît à ses cotés.

L'évasion en scooter volant (5/11)

Je suis sur un scooter dans les rues de Pau. Je vois surplombant la ville une énorme église baroque et je décide d'aller y jeter un oeil. Je grimpe donc dans la ville, bien plus dense qu'elle ne l'est en réalité. Une fois arrivé, je peux admirer les vitraux et les tours en gothique flamboyant. Mais il y a a coté un zoo, et un alors que je suis sur ma mobylette un ours polaire s'approche. Il me fait peur et je démarre en trombe. Mais comme un chien, ce démarrage l'excite et il se lance à ma poursuite. Je me vois alors d'en haut, avec l'ours à mes basques, en train d'essayer de me frayer un passage entre les voitures pour ne pas que l'ours me dévore. Je réaliste que je suis habillé en militaire, avec un gros sac kaki, et que même la mobylette a les couleurs de l'armée.
Arrivé dans un tunnel, pour me débarrasser de l'animal une bonne fois pour toute, je décide de m'envoler. Je me vois alors regardant l'ours qui ne comprend pas depuis les airs et je continu mon chemin. Je voltige dans les courants sur ma mobylette et j'aperçois une grande bâtisse entourée de haut murs.
Je décide d'aller y jeter un oeil et j'atterris littéralement au milieux d'une fete. Il y a des militaires partout, ça boit du champagne et les gens sont un peu éméché. Surgit alors notre Président, Monsieur Sarkozy, ou du moins la caricature de Sarkozy à la manière de Charlie Hebdo. Ce Sarkozy cartoon est relativement ivre et vient me serrer la main avec grand fracas et familiarité. Quand il me serre la main, il se sert de son majeur pour me chatouiller la paume, comme le ferai les homos selon la légende. Mais je pense à ce moment là qu'il doit s'agir d'un code secret franc-maçon, voire même la fameuse poignet de main secrette franc-maçonne. Notre honoré président s'en va et je me retrouve à discuter avec quelques trés jeunes hauts gradés, qui semblent plus porter l'uniforme et les galons par déguisement.
Je décide de partir et je me retrouve chez un ami, rivé devant World of Warcraft. Pour se donner du courage, il sniffe un énorme rail de coke quand sa mère débarque dans sa chambre. Elle est habillée de fourrures et passablement éméchée. Elle vient de la même fête que moi.