8.22.2008

Cendres

Mes mères sont Lesbiennes. Je suis à la maison avec elles, à Arthez. Il y a peut être d'autres gens, mes frères, mes cousins? Par les fenêtres, on voit les montagnes. Des cendres les dévalent, des vagues de cendres se rapprochent dans des nuances de gris et de noir. Elles foncent, pénètrent par les fenêtres grandes ouvertes. Je me précipite pour les fermer. En fait, de tous les côtés de l'horizon, des vagues, des nuages, des pluies de cendres arrivent des montagnes. Il faut fermer toutes les fenêtres. La maison est recouverte d'une épaisse couche noire cendreuse.

Aucun commentaire: